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Les groupements fonciers viticoles et les investissements directs
Les financements alternatifs TOME 2
Les besoins financiers des entreprises de la filière vin sont nombreux et à différentes échelles de temps : à court terme pour financer le cycle d’exploitation de l’entreprise, à moyen terme pour financer son développement et à plus long terme pour assurer sa transmission. Les limites des financements traditionnels Malheureusement, ces entreprises ont de plus en plus de difficulté à trouver des sources de financement du fait de facteurs macro-économiques et règlementaires concernant l’ensemble des secteurs d’activités ainsi que de facteurs spécifiques au secteur viti-vinicole. En effet, les établissements bancaires, traditionnels financeurs des exploitations viticoles, sont de plus en plus prudents et soumis à des contraintes réglementaires strictes qui les empêchent souvent d’octroyer des prêts à des entreprises, alors même que les taux de crédit sont historiquement bas. De plus, dans le secteur viti-vinicole en particulier, la rentabilité des acteurs est parfois assez faible au regard des capitaux engagés. En effet, dans certaines régions très recherchée la hausse du prix du foncier ne permet pas de générer un retour sur investissement satisfaisant, malgré des prix pourtant parfois élevés des vins produits. À l’inverse, dans d’autres régions moins recherchées, les prix des vins acceptés par les consommateurs sont trop bas, malgré un foncier moins coûteux. Cette difficulté à générer des rentabilités suffisantes, couplée à la sous-capitalisation des entreprises du vin (faible part des capitaux propres dans le bilan) compliquent leur capacité à accéder aux emprunts bancaires. Les opportunités des financements alternatifs Heureusement, de nombreux consommateurs de vin sont particulièrement attachés au produit et intéressés d’en connaître l’origine, voire de s’impliquer dans sa fabrication ou son financement. Plus largement, les particuliers cherchent à donner un sens à leur argent face à l’opacité du système bancaire traditionnel et à dynamiser leur épargne face aux taux d’intérêts historiquement bas qui leur sont proposés. De même, certains investisseurs particuliers, professionnels ou institutionnels peuvent être intéressés pour investir dans des entreprises de la filière vin, soit parce qu’elles représentent des valeurs refuges ou de diversification, soit parce que ces entreprises présentent des synergies avec leurs activités existantes. Dans ce contexte, les entreprises du vin doivent se tourner vers des modes alternatifs de financements dont cet ouvrage se propose de présenter les principales formes et leurs caractéristiques. Certaines sont récentes, comme le financement participatif, d’autres sont plus anciennes comme les Groupements Fonciers Viticoles ou l’entrée d’investisseurs financiers. Selon les besoins de l’entreprise viti-vinicole, le dirigeant s’intéressera à l’une ou l’autre de ces formes de financement ou à une combinaison entre elles, ou encore à une combinaison avec les autres formes plus classiques, notamment le prêt bancaire et les autres types de crédits.
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